Au fond de ma solitude.
Assis au fond de ma solitude,
Déplorant ma malchance et ma peine,
Regrettant ma vie qui fut sereine,
Je méditais à mon inquiétude,
Alors, chutant de son altitude,
Un petit oiseau, qui n’a de veine,
Tomba dans mon cœur comme une aubaine
Pour me rappeler ma platitude.
Alors, mon cœur s’attendrit au sort
De cet être entre la vie et la mort
Et, reconnaissant en lui mon rêve,
Je me hâtai pour le secourir,
Comme je faisais pour mes désirs
En le désaltérant de ma sève.
II
L’oisillon revint à la vie et s’envola
Alors que moi je reste cloué au malheur,
Tel un condamné attendant son ultime heure
Déplorant que personne ne le consola.
Ainsi, mon âme dans le chagrin s’immola,
Mon cœur replongea dans la terreur et l’horreur,
Où je ne suis qu’une ombre sans teints ni couleurs
Effrayant cet univers qui me désola.
Enfoui dans ma tristesse et mes durs tourments,
Seul, délaissé par mon rêve et mes sentiments,
Sans âme, sans espoir, sans aucune ambition,
Je savoure, allègrement, la fin de ma foi
En cette joie que j’ai suppliée maintes fois
Pour sauver mon cœur meurtri par les déceptions.
Assis au fond de ma solitude,
Déplorant ma malchance et ma peine,
Regrettant ma vie qui fut sereine,
Je méditais à mon inquiétude,
Alors, chutant de son altitude,
Un petit oiseau, qui n’a de veine,
Tomba dans mon cœur comme une aubaine
Pour me rappeler ma platitude.
Alors, mon cœur s’attendrit au sort
De cet être entre la vie et la mort
Et, reconnaissant en lui mon rêve,
Je me hâtai pour le secourir,
Comme je faisais pour mes désirs
En le désaltérant de ma sève.
II
L’oisillon revint à la vie et s’envola
Alors que moi je reste cloué au malheur,
Tel un condamné attendant son ultime heure
Déplorant que personne ne le consola.
Ainsi, mon âme dans le chagrin s’immola,
Mon cœur replongea dans la terreur et l’horreur,
Où je ne suis qu’une ombre sans teints ni couleurs
Effrayant cet univers qui me désola.
Enfoui dans ma tristesse et mes durs tourments,
Seul, délaissé par mon rêve et mes sentiments,
Sans âme, sans espoir, sans aucune ambition,
Je savoure, allègrement, la fin de ma foi
En cette joie que j’ai suppliée maintes fois
Pour sauver mon cœur meurtri par les déceptions.